Le parcours professionnel de M. Diommar
Qui êtes-vous ?
Né il y a maintenant 40 ans en Guadeloupe où j’ai passé mon enfance et mon bac, je suis arrivé à Paris à 18 ans et n’ai jamais quitté la région. J’occupe aujourd’hui dans le département le poste d’Enseignant-Responsable du Parcours GPRH et je suis mobilisé sur tous les projets importants au sein du collectif pédagogique.
Quel a été votre parcours scolaire (études, etc.) ?
Une fois mon bac en poche, j’ai intégré une prépa littéraire (Hypokhâgne) pour tenter les concours de l’Ecole Normale Supérieure. Mon premier projet était de devenir professeur d’Histoire à l’Université. Au bout d’un mois, je me suis rendu compte que l’autre projet, faire de la gestion en entreprise, me plaisait tout autant sinon plus. J’ai rejoint dès lors, Paris I Panthéon
Sorbonne. J’y ai passé quatre (super) années jusqu’à l’obtention de mon Master I Sciences de gestion au sein de l’IAE de Paris. Durant ce cursus, j’ai fait autant de comptabilité, finances, mathématiques, économie ou encore du marketing. Pour le Master II, j’ai intégré une grande école, le CELSA (rattachée à Sorbonne Université), pour réaliser une spécialisation en Ressources Humaines, Communication et Négociation.
Quelle(s) profession(s) avez-vous exercées ?
Entre 23 ans et jusqu’à ma reconversion à l’âge de 34 ans, j’ai évolué dans le secteur des ressources humaines en entreprise. D’abord comme chargé de recrutement et relation écoles (Groupe BOUYGUES), puis Responsable Ressources Humaines et Adjoint au DRH (chez Nike) et j’ai terminé comme DRH Adjoint France dans le Groupe Louvre Hotels (Campanile, Kyriad, Première Classe).
Depuis combien de temps exercez-vous votre profession actuelle ?
J’entame ma sixième année en tant que professeur certifié d’Economie Gestion dont 5 ans dans l’IUT de Marne la Vallée (site de Meaux). L’aventure a débuté après ma décision de me reconvertir en obtenant mon concours et rejoindre l’Education Nationale.
Quelles sont selon vous les qualités essentielles pour exercer votre profession actuelle ?
On dit souvent que professeur est le plus beau métier du monde et je ne suis pas loin de penser cela. Cependant, je ne sais pas, après six ans d’exercice, ce que l’on appelle exactement « être un bon prof ». Mais disons que pour réussir dans cette voie, il convient d’aimer profondément l’humain, être à l’écoute, disponible (car il s’agit d’un métier chronophage) et être ouvert d’esprit. En plus de cela, la crédibilité académique est importante car la maîtrise des savoirs est fondamentale pour être écouté.
Auriez-vous des conseils à donner aux étudiants pour la réussite de leur BUT GEA ?
Il serait inutile de rappeler que l’implication et l’investissement personnels sont à la base de la réussite scolaire et universitaire. Cela va de soi. J’aimerais plutôt donner deux conseils : • Quel cela soit au niveau académique, personnel ou professionnel : soyez curieux de tout !
Pensez toujours à garder un équilibre personnel, et ne négligez aucune sphère. La famille, les amis, les amours, les centres d’intérêt, les moments à soi, etc. sont à la base d’une vie heureuse. Et c’est en ayant une vie heureuse que l’on réussit ses études, et non l’inverse.
Quels sont selon vous les avantages du BUT GEA ?
Le BUT GEA a un grand avantage par rapport à de nombreuses autre formations en gestion. Il est un l’équilibre idéal entre la découverte académique de la gestion et l’occasion de se familiariser vite avec le terrain. En sortant du BUT GEA, on n’est pas un « simple » technicien qui est capable de sortir sa boîte à outils. On comprend pourquoi on le fait et on est capable de porter un regard critique sur ce qui se fait.
Avoir un BUT GEA est un gage de solidité intellectuelle : c’est pour cela que les employeurs accordent, sans problème, leur confiance aux étudiants qui en sont diplômés.
S.N et A.G- novembre 29, 2024
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